Sucreries d’un ennui mortel pour primates trop tentés
Ridicules statuettes mouvantes
Éloignées les unes contre les autres
Vénérant la Sainte Misère
D’un conte de fées neurasthénique
Dans ce sarcophage douloureux
Un prêtre grandiloquent pioche
Dans une corbeille de fruits la pomme pourrie
Je découvre les ennemis du temps
Où l’impossible cohabitation commence par la douce colère
Du Créateur dingue, insipide, thermo-acide, la malaria et cætera
Le XXème siècle est un robot en conflit de devenir
Où la dépendance abreuve pendant son voyage…le voyageur
Carte postale elliptique et mystère d’Anubis
La vérité costumée menace quand cesse la farce
L’espace d’une espèce détruit l’espèce d’un autre espace
Processus d’accumulation perpétuel
Le squelette des arbres dispose en définitive
De l’avenir passé d’un navire no future
Cessez le feu de l’autro-entretien
D’un continent surnaturel du globe
Notre horizon cosmologique se réduit aux frasques nihilistes
D’une ignorance complaisante
Aux effets extrêmes d’abrutissement
Et d’amnésie régressive
Lorsque les parlopithèques doubleurs de films muets
Font de l’acte inutile un passeport de citoyenneté
Parfois le ventre gavé de respectabilité
Laisse échapper un rot de post-punk, pré-grunge et neo-junky
Exaltation esthétique où règne un ordre plastique
Mais même sans laisse ces gens lassent
Dans la fiction de ce reality-show
Nos sens s’affaissent et s’effacent
Pour laisser place à la crasse des fausses caresses
L’affreux frit au frais et sent son sang infesté de requins
Il voit l’idolâtrie délirante qui clone les clowns
Par la fascination maladive et le mariage sans provision
Dans un cauchemar prémonitoire
L’écœuré des cœurs décorés
Lorgne les diurnambules déambuler
Et s’injecter leurs sourires chromés
Aux exhausteurs de dégoût
En pyjama et tasse de thé
Demain arrivera comme prévu
Costard et tasse de café
Le lombric part travailler
Alors gavé le vilain petit canard en a marre et en sort
Et c’est tout seul qu’il émerge de la pensée monolithe
Bipède honnête en quête de liberté à perpétuité
Où chacun rêve d’être enfant de Dieu
Quand il imagine être le frère de Lucifer
Au seuil du soleil et de son seul œil
Le Divin sur son divan se marre de ce beau bazar
Et contemple son temple de cons
Tiens un autre fils indigne, tiens un autre fils indigne
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